1. |
No past
03:41
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NO PAST
(Benjamin Richard)
On regarde devant nous,
On tire un trait sur le passé.
L’avenir nous semble flou,
On ne veut pas le regretter.
On ne va pas rester là,
À tout le temps tout ressasser.
Même si on n’a pas eu de chance,
On est bloqué sur avance.
Tu sais, le temps est étirable,
Mais je doute qu’on puisse l’inverser.
Tu traînes un fardeau insupportable,
Ce poids mort qui est ton passé.
L’avenir te tend les bras,
Mais t’arrives pas à te consoler.
Il va falloir que tu te débarrasses
De tout ce qui te crée des angoisses.
No past, allez tirons un trait sur le passé.
No past, plus jamais rétropédaler.
No past, ne comptez pas sur moi pour m’encroûter.
No past, je suis un enfant du présent.
J’ai traîné beaucoup de casseroles,
Passé des jours à chialer.
L’avenir je le trouvais pas drôle,
J’avais même envie de m’arrêter.
- Mais un jour, un souffle d’espoir
Dans ma tête s’est mis à chanter. -
Et je suis sorti du noir,
Abandonné mes vieux cauchemars.
Ça ne sert donc à rien
De toujours aller en arrière.
Si du passé on retient
Uniquement les grosses galères.
On n’en ressort rien de bon,
Ça va pas aider dans le fond.
Alors pour mieux saisir sa chance,
On est bloqué sur avance.
No past, allez tirons un trait sur le passé.
No past, plus jamais rétropédaler.
No past, ne comptez pas sur moi pour m’encroûter.
No past, je suis un enfant du présent.
No past, je n’ai pas l’intention de m’encombrer,
No past, avec les poids morts du passé.
No past, rendez-vous dans l’avenir.
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2. |
Mauvais poil
02:38
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MAUVAIS POIL
(Benjamin Richard)
Je suis de mauvais poil avec toi espèce de con.
Je suis de mauvais poil avec mes amis et mon patron.
Je suis de mauvais poil avec ma cocaïne.
Je suis de mauvais poil avec ma petite copine.
Mauvais poil, de sale humeur aujourd’hui.
Mauvais poil, comme t’entends mon cœur le crie.
Je suis de mauvais poil je me sens pas bien dans ma peau.
Je suis de mauvais poil car du sang moi j’en vois trop.
Je suis de mauvais poil avec tout aujourd’hui.
Quand je me suis levé mon président était fasciste.
Mauvais poil, de sale humeur aujourd’hui.
Mauvais poil comme t’entends mon cœur le crie.
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3. |
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LAISSE PAS TRAÎNER TON FILS
(Sulee B Wax / Jœy Starr / Kool Shen)
20 ans après l’an 2000
Pour les jeunes c’est plus le même deal
Pour celui qui traîne, comme pour celui qui file
Tout droit, de toute façon y a plus de boulot
La boucle est bouclée, le système a la tête sous l’eau
Et les jeunes sont saoulés, salis sous le silence
Seule issue la rue, même quand elle est en sang
C’est pas un souci pour ceux qui s’y sont préparés, Si ca se peut
Certains d’entre eux même s’en sortiront mieux
Mais pour les autres, c’est clair, ça s’ra pas facile
Faut pas s’voiler la face,
Il suffit pas d’vendre des « kill »
Faut tenir le terrain pour le lendemain
S’assurer que les siens aillent bien
Éviter les coups de surin
Afin de garder son bien intact
Son équipe compacte, soudée,
Écoute de scanner pour garder le contact
Ou décider de bouger, éviter les zones rouges, et
Surtout ne jamais prendre de congés
C’est ça que tu veux pour ton fils ?
C’est comme ça que tu veux qu’il grandisse ?
J’ai pas de conseil à donner,
Mais si tu veux pas qu’il glisse
Regarde-le, quand il te parle, écoute-le !
Le laisse pas chercher ailleurs,
L’amour qu’il devrait y avoir dans tes yeux
Laisse pas traîner ton fils
Si tu ne veux pas qu’il glisse
Qu’il te ramène du vice
Laisse pas traîner ton fils
Si tu veux pas qu’il glisse
Putain, c’est en me disant :
« J’ai jamais demandé à t’avoir ! »
C’est avec ces formules, trop saoulé,
Enfin faut croire
Que mon père a contribué à me lier avec la rue
J’ai eu l’illusion d’y trouver mieux, j’ai vu
Ce qu’un gamin de quatorze ans,
Avec le décalage de l’âge
Peut entrevoir, c’était comme un mirage
Plus d’interdit, juste avoir les dents assez longues
Pour croquer la vie, profiter de tout ce qui tombe
La rue a su me prendre car
Elle me faisait confiance
Chose qui avec mon père était comme de la nuisance
Aucun d’entre nous n’a voulu recoller les morceaux
Toute tentative nous montrait
Qu’on avait vraiment trop d’ego
Mon père n’était pas chanteur,
Il aimait les sales rengaines
Surtout celles qui vous tapent
Comme un grand coup de surin en pleine poitrine
Croyant la jouer fine
Il ne voulait pas, ne cherchait même pas
À ranger ce putain d’orgueil qui trancha
Les liens familiaux
Chaque jour un peu plus
J’avais pas l’impression d’être plus coté
Qu’une caisse à l’Argus
Donc j’ai dû renoncer, trouver mes propres complices
Mes partenaires de glisse
Désolé si je m’immisce
Que voulais-tu que ton fils apprenne dans la rue ?
Quelles vertus croyais-tu qu’on y enseigne ?
T’as pas vu comment ça pue dehors
Mais comment ça sent la mort ?
Quand tu respires ça, mec, t’es comme mort-né
Tu finis borné
À force de tourner en rond
Ton cerveau te fait défaut, puis fait des bonds
Et c’est vraiment pas bon
Quand t’en perds le contrôle
Quand pour les yeux des autres,
Tu joues de mieux en mieux ton rôle
Ton rôle de « caillera », juste pour ne pas
Qu’on te dise : « Voilà tu fais plus partie
De la “mi-fa“ d’en bas »
C’est dingue mais c’est comme ça
Sache qu’ici-bas, plus qu’ailleurs,
La survie est un combat
À base de coups bas, de coups de « ton-ba »
D’esquives et de « Paw ! » de putains de « ston-ba »
Laisse pas traîner ton fils
Si tu veux pas qu’il glisse
Qu’il te ramène du vice
Non laisse pas traîner ton fils
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4. |
Colère
04:14
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COLÈRE
(Benjamin Richard)
J’ai ma mère qui crève,
Et mon père s’est tué à la tâche.
Aujourd’hui waouh le rêve,
J’ai plus qu’à trimer sans relâche.
L’Afrique a toujours faim
Et on lui vend des autoroutes.
L’eau potable est un bien
Dont elle profite au compte-goutte.
Le Pôle Nord décongèle
À cause de la chaleur humaine.
Pas celle de nos « je t’aime »,
Mais nos gaz à effet de serre.
Colère colère, gronde gronde encore.
Colère colère, on n’est pas mort.
Colère colère, colère depuis des siècles.
On n’est pas près de t’abandonner.
Mon espèce est folle.
Elle voudrait être l’élue de Dieu,
Se sentir toujours plus forte,
Mais n’a que de la merde dans les yeux.
À toi là qui m’écoute,
Relève la gueule et range ta seringue.
T’envoie pas le dernier shoot,
Faut pas mourir bang bang.
Ça fait déjà bien longtemps
Que les chants de révolte hurlent dans le vent.
Il serait temps de les entendre,
Depuis le temps qu’ils sonnent l’alarme.
Colère colère, gronde gronde encore.
Colère colère, on n’est pas mort.
Colère colère, colère depuis des siècles.
On n’est pas près de t’abandonner.
À tous les cols blancs qui sont
En train de nous diriger,
J’espère que comme dans vos rêves
Vous crèverez en dernier
En regardant le malheur que vous et
Vos potes avez créé,
Car bientôt il ne restera plus
Que vos yeux pour pleurer
Vous pourrez enfin crever,
Ce sera la fin du spectacle.
La fin du spectacle.
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5. |
Bud l'extraterrestre
03:31
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BUD L’EXTRATERRESTRE
(Benjamin Richard)
Il a du yaourt plein la tête
Et des pieds démesurés
Qui font fuir les paires de chaussettes
Tellement ils sont ravagés.
Des dents à faire peur à la mort,
Une voix de canard crevé...
Le tout réuni dans un petit corps
Vautré devant la télé.
Oui, je voudrais être Bud l’extraterrestre.
Il vit plein d’aventures
Dans une baraque délabrée.
Avec ses potes, rêve de futur
Le retour sur Zigma B.
Il a l’intelligence
D’un plat de tagliatelle,
Mais maintenant quand j’y pense
Je me dit que lui et moi on est les mêmes.
Oui, je voudrais être Bud l’extraterrestre.
Quand je te regarde, je m’inspire de ton personnage.
Je m’incruste dans mon canap’
Et mon cerveau fond comme du fromage.
Tout à coup, je sens que ma vie
Devient vraiment sympathique.
Il n’y a que quand je suis comme toi
Que je peux regarder l’inspecteur Derrick.
Oui, je voudrais être Bud l’extraterrestre.
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6. |
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THERESA VOUS AIMERA TOUJOURS
(Benjamin Richard)
On fait pas des chansons pour partir à la guerre,
On préfère vous donner un peu d’espoir.
Parfois nos chants sont un peu amers,
Sans jamais vouloir broyer du noir.
Quand des fois on lit entre les lignes,
Dans le noir s’allume la lumière
Pour faire éclater la joie de vivre,
Et prendre le chemin qui nous fera quitter l’enfer.
Theresa veut chanter l’amour,
Même si ça fait rire les aigris en colère.
Rien à prouver, on n’est pas là pour
Chanter le désespoir juste pour leur plaire.
On a tous des moments difficiles
Qui ne s’effacent pas si on n’ose pas les affronter.
On en a passé des jours à se faire de la bile
Avec l’espoir que ça s’arrangerait.
Pas question de vous faire baisser les bras
Ou de vous laisser aller
Comme un bateau à la dérive.
Que ce chant vous aide à retrouver le cap,
Vous apporte la force, la volonté de vivre.
On espère que Theresa
Va vous en donner,
De l’amour, de la force
Et de la volonté,
Pour laisser une bonne fois pour toutes
Ce qui fait pleurer,
Le passé et vos doutes.
Maintenant faut avancer.
Theresa veut chanter l’amour,
Même si ça fait rire les aigris en colère.
Rien à prouver, on n’est pas là pour
Chanter le désespoir juste pour leur plaire.
Theresa vous aimera toujours.
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7. |
On t'emmerde
03:18
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ON T’EMMERDE
(Benjamin Richard)
Le terroriste, le fanatique, le fou furieux
Qui sème la peur dans nos cœurs…
L’intégriste, et le raciste, tu es si triste.
Tu nous imposes ta terreur.
Je n’ai pas les mots, j’ai que des maux, j’ai pas envie
Que tu viennes nous faire chier.
Moi ton dieu, j’en n’ai rien à foutre,
Va te foutre en l’air,
Mais tout seul comme un gros blair.
Nous, on t’emmerde.
Tu veux nous voir pleurer,
Qu’on se foute à genoux pour te supplier.
Si tu crois qu’on va se laisser faire,
Et bien tu sais quoi ?
Nous on t’emmerde.
On lâchera pas, on n’abandonne rien. Et ta terreur,
Tu peux te la foutre à l’intérieur.
C’est valable pour les médias, les politiques
Qui font du fric sur le sang versé.
Nous, on t’emmerde
Tu veux nous voir pleurer,
Qu’on se foute à genoux pour te supplier.
Si tu crois qu’on va se laisser faire,
Et bien tu sais quoi ?
Nous, on t’emmerde.
Va faire un petit tour dans les enfers.
Tu verras, même là-bas,
Nous, on t’emmerde.
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8. |
Je me fous de savoir
01:53
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JE ME FOUS DE SAVOIR
(Benjamin Richard)
Je me fous de savoir ce que tu as fait hier soir.
Je me fous de savoir si tu dansais sur le comptoir.
Je me fous de savoir si tu étais accompagnée.
Je me fous de savoir à quelle heure tu es rentrée.
Mais tu sais, au fond de moi,
Je veux que tu restes comme ça.
De toute façon, quoi que tu fasses
Tu auras toujours ta place.
Je me fous de savoir…
Je me fous de savoir si je suis dans tes veines.
Je me fous de savoir même si encore tu m’aimes.
Je me fous de savoir, je te ferai pas la gueule.
Je me fous de savoir,
Moi je veux pas rester tout seul.
Si tu es heureuse comme ça,
Et bien moi ça me va.
Tout ce que je veux c’est ton sourire
Et te voir jouir.
Je me fous de savoir.
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9. |
Je ne sais pas
03:27
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JE NE SAIS PAS
(Benjamin Richard)
Depuis que tu n’es plus là,
J’ai perdu un peu la boussole.
C’est quand même grâce à toi
Que je suis resté droit dans mes grolles.
J’ai pourtant bien essayé,
Depuis ton départ, de sourire.
Ma vie ne s’est pas arrêtée,
Ton dernier souffle m’a fait souffrir.
J’ai pris ça comme un signe,
Me dire que c’était mieux pour toi.
Pas facile de rester digne
Quand la faucheuse nous jette un froid.
Aujourd’hui tu vis en moi,
Plus jamais on ne se sépare.
Mais n’empêche, malgré tout ça,
J’ai besoin de te dire encore.
Je ne sais pas comment te dire,
Je ne sais pas où tu es.
Mais aujourd’hui tu me manques
Et j’ai besoin de le chanter.
Maintenant j’use les photos
À force de les regarder.
J’entends toujours tes gros mots.
Le son de ta voix, je l’ai gardé.
J’ai gratté des tonnes de papier,
Mais jamais rien n’est sorti.
J’ai arrêté de me forcer
Et je t’écris ça aujourd’hui.
Je ne sais pas comment te dire,
Je ne sais pas où tu es.
Mais aujourd’hui tu me manques
Et j’ai besoin de le chanter
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10. |
Poussière d'étoiles
02:48
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POUSSIÈRE D’ETOILES
(Benjamin Richard / Jean-Michel Poisson)
On a beau dire, on a beau faire
On est tous égaux sur cette Terre.
C’est ce que je croyais dans le principe,
Mais le monde m’a fait déchanter très vite.
On se fiche pas mal qu’il y ait des morts,
Ça grossit la part pour les plus forts.
Pendant qu’ils bouffent, et bien toi tu crèves.
Ouais tu sais, ces gens-là n’ont plus de rêves.
Ce qui m’étonne quand même dans tout ça,
C’est que dans le fond, qu’on le veuille ou pas,
On est constitué de la même substance,
De la même énergie, de la même chance.
Poussière d’étoiles,
Nous sommes tous de la poussière d’étoiles.
Dans l’univers, il n’y a pas de secret.
Rien ne se perd, rien ne se crée,
Tout se transforme, il n’y a pas de norme.
Alors pourquoi vouloir devenir énorme ?
Nous ne sommes là que pour un temps,
Arrêtons de croire qu’on est les seuls vivants.
On ne vaut pas mieux qu’un tas de cailloux,
Qu’un chien galeux, car nous somme tous
Poussière d’étoiles,
Nous sommes tous de la poussière d’étoiles.
Tout ce que tu touches, et tout ce que tu vois,
Tout ce que tu manges, et tout ce que tu bois,
C’est de la poussière d’étoiles.
Nous ne sommes qu’un amas de matière anar.
Tout ce que tu touches, tout ce que tu vois,
Tout ce que tu manges, et que tu bois…
Je ne crois pas en l’intelligence moderne,
Mais en la beauté de milliards d’années
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11. |
Thérésa
01:47
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THERESA
(Benjamin Richard)
L’acide chlorhydrique,
Le cyanure, l’acide citrique
Et tous les antalgiques
N’ont pas refermé la blessure.
Les rails de cocaïne,
Les shoots et la morphine,
Même les nouvelles copines
N’ont pas guéri ma déprime.
Mon cœur bat
Au son du rock n’ roll
Pour oublier nos ébats
Car je t’ai dans la peau.
Rien ne me fera oublier,
Ni l’alcool, ni les tarpés,
Et aucune drogue
Ne se substituera…
Ô Theresa,
Moi je t’ai dans la peau.
Ô Theresa,
Moi je t’aime beaucoup trop.
Ô Theresa,
Moi je t’ai dans la peau.
Je danse en attendant
Que tu reviennes.
Ce combat est perdu d’avance.
Je le sais mais je t’aime.
Les guitares du rock n’ roll
Hurlent et crachent mon venin
À la face du monde,
Il paraît que c’est pas bien.
On a tous en nous
Une histoire ancienne,
Un fantôme, une étincelle
Qui nous tient encore debout.
On a tous une Theresa
Qui vit dans notre cerveau,
Un amour et une haine
Qui nous colle à la peau.
Ô Theresa,
Moi je t’ai dans la peau.
Ô Theresa,
Moi je t’aime beaucoup trop.
Ô Theresa,
Moi je t’ai dans la peau.
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12. |
Les manifestants
04:12
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LES MANIFESTANTS
(Benjamin Richard)
Ils battent le pavé
Avec l’espoir de changer
Un peu notre société.
Ce sont les manifestants.
Ils avancent pleins d’espoir,
Des fois avec le drapeau noir.
Les flics ne peuvent pas les voir.
Ce sont les manifestants.
Ils prennent de la lacrymo,
Des coups de matraque dans le dos,
En exprimant leurs idéaux.
Ce sont les manifestants.
Ceux qui ne veulent pas les entendre
Nous font croire qu’ils sont à pendre,
Veulent les acheter et les revendre.
Ceux sont les manifestants.
Des chevaliers qui ne sont plus au service du roi,
Dans toutes les villes tu peux les voir
Et entends leurs voix.
De toutes les couleurs tu verras
Leurs drapeaux s’élèvent.
Dans les rues ils attendent aussi
Que le peuple se soulève.
Les médias parlent des casseurs.
Un outil pour vous faire peur,
Pour que règnent l’ordre et la terreur.
Oui, les médias nous mentent.
Les flics en civil
Incitent à saccager la ville
Pour que l’on pense malfaisant
Le combat des manifestants.
Le peuple qui marche et lutte
Ne veut plus être pris pour une pute,
Connaît trop leurs airs de flûte.
Ceux sont les manifestants.
Alors sors, donne de la voix.
Tous unis contre la mauvaise foi.
Dans les villes, le cœur qui bat,
Ceux sont les manifestants.
Ce que tu ne comprends pas,
C’est qu’ils se battent aussi pour toi.
Ils ne sont pas là pour le plaisir,
Mais pour notre avenir.
Leurs seules armes, c’est leurs banderoles
Et leurs slogans pas toujours drôles.
Ils font battre le cœur des villes,
Tous unis, jamais dociles.
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13. |
Thème
02:21
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|||
(instrumentale)
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Bye Bye Theresa Lyon, France
Bye Bye Theresa groupe de rock'n'roll de Lyon, très inspiré par OTH, voit le jour en 2009.
Sous l'impulsion
de Spi (OTH/Naufragés) le projet du premier album prend forme en 2016,
et il voit le jour en 2021. Bye Bye Theresa est fier de vous présenter Second Souffle.
Le reste de l'histoire est à écrire, maintenant qu'on vient de fêter nos 10 bougies, et pour ça il va falloir trouver des musiciens
... more
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